Je ne pouvais qu'aimer Brothers & Sisters...
L'attente a été longue, mais le résultat est à la hauteur de mes espérances ! TF1 a bien mis deux ans avant de se décider à diffuser Brothers & Sisters. Il faut croire qu'il n'est pas évident de trouver un créneau pour une série où il n'y a ni autopsie, ni adolescents en chaleur. La preuve : ce choix un peu étrange d'une programmation quotidienne à 17h30 qui prive beaucoup de téléspectateurs. Mais si ça lui assure le succès (les audiences sont plutôt bonnes après quelques premiers jours difficiles), pourquoi pas. Et pour ceux qui sont au bureau ou ailleurs, il y a le TF1 replay maintenant !
En dehors de la désagréable impression qu'un épisode a parfois été remonté ou qu'il manque des scènes (je pense que c'est un peu vrai, mais que c'est aussi beaucoup de parano dès que le récit est ellipitique), je suis déjà totalement sous le charme de la famille Walker ! Les deux soeurs, leurs trois frères, leur mère et tous les membres rapportés, j'aime toute la complexité du tableau où se mèlent des personnalités, des vies, des idées aussi différentes. Non seulement les personnages illustrent admirablement toutes les contradictions de l'Amérique actuelle, mais ils ont aussi ce charme si particulier des tribus.
Moi qui suis fille unique et qui n'envisage pas a priori d'avoir plusieurs enfants, j'adore les voir s'engueler, se rabibocher, révéler des secrets à la vitesse de la lumière, débattre de la vie de l'un ou de l'autre ou même passer tout un WE à parler de sperme ! Et je trouve également intéressant de voir une série s'intéresser aux rapports entre parents et enfants quand ceux-ci sont adultes, finalement ce n'est pas si fréquent alors que ça parle à chacun de nous !
Et puis il y a le casting ! Beaucoup de visages connus, aperçus ici ou là dans d'autres séries, qu'on aime forcément déjà ! J'aime les personnages des deux soeurs. Rachel Griffiths est plus posée en Sarah qu'à l'époque de Six feet under, mais je suis heureuse qu'on n'en ait pas fait juste un personnage de mère. J'aime la voir se battre pour sauver l'entreprise familiale ! Et puis il y a Kitty, et ma Calista Flockhart chérie d'amour que j'ai tant aimée à l'époque d'Ally McBeal, et qui réussit à nous faire oublier que Kitty n'est qu'une vilaine républicaine :-)
Maintenant il n'y a plus qu'à croiser les doigts en espérant qu'aucune déprogrammation sauvage ne vienne gâcher notre plaisir !!