Entourage : attention, trop plein de testostérone !!
Une amie m'a prêté les dvd de la première saison d'Entourage, et je ne pouvais pas manquer de découvrir la fameuse série décrite comme une vision percutante et acerbe d'Hollywood. Je me méfie toujours un peu des trucs décrits comme le summum du subversif, car mes critères sont en général bien différents ! Une fois encore, ça n'a pas loupé.Alors oui, c'est intéressant de voir la vraie vie d'un jeune premier comme on en voit tant. C'est intéressant parce que, évidemment il n'a rien d'un prinche charmant ou d'une étoile du cinéma. C'est juste un beau gosse sur lequel quelques financiers trouvent opportun de miser de l'argent. Il ne lit pas ses scénarios, il n'a aucune ambition artistique et ne pense qu'à s'amuser, si possible en débauchant quelques jeunes admiratrices énamourées. Il doit bien y en avoir quelques uns comme cela à Hollywood. Pour autant, je n'adhère pas trop à cette caricature du milieu du cinéma, j'ai envie de croire que la majorité des jeunes acteurs ont de vraies valeurs et un vrai talent, façon George Clooney ou Leonardo di Caprio.
Mais ce qui m'a le plus dérangée, c'est évidemment l'androcentrisme pénible de la série. Le héros (Adrian Grenier), beau gosse superficiel, vit entouré de trois potes d'enfance. Donc leur vie, c'est junk food, argent facile et sexe à gogo. Et ce n'est pas bien dur, ne saviez-vous donc pas que le monde est rempli de bimbos qui sont prêtes à tout (= coucher) pour approcher une star ou obtenir une opportunité professionnelle ? Inutile de dire que ce n'est pas franchement une vision à laquelle j'adhère... Alors, oui je le confesse, je n'ai regardé que de deux épisodes. Mais ça m'a suffi :-)